À travers des jeux, des méditations, des créations collectives, l’étude et la réactivation d’œuvres d’artistes, l’atelier propose un espace d’expérimentation, de discussion et d’échange de connaissances sur la dynamique de l’épuisement dans la culture patriarcale occidentale.
PRÉSENTATION
Lutter contre le machisme, le patriarcat et la domination, c’est aussi créer des pratiques collectives concrètes qui nous offrent des corps, des relations et le monde dans lequel nous voulons vivre et pas seulement ceux dans lesquels nous devons vivre. Dans cet atelier pratique, nous ferons des exercices psychophysiques (mouvement, voix, action) qui explorent la façon dont nous reconnaissons notre épuisement, nous discutons des raisons qui le produisent, construisant collectivement des passages de l’épuisement au repos, à la création, à la joie comme forme de résistance. On s’attend à ce que cet espace contribue au mouvement de collaboration et d’écoute entre les femmes participantes, dynamisant d’autres pratiques de relation avec elles-mêmes et avec les autres, stimulant différentes postures quotidiennes, créant des expériences de « empowerment » et autoresponsables sur le soin d’elles-mêmes et du collectif féminin.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Discuter et réactiver les pratiques artistiques qui abordent la question de l’épuisement systématique dans la société patriarcale contemporaine;
Vivre la création artistique comme une façon de prendre soin de soi et des autres;
Construire des moments créatifs qui construisent de manière incorporée (dans le corps) des alternatives à la violence, la fatigue, la solitude dont nous souffrons quotidiennement.